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Phases lunaires

Phases lunaires. Photo © Hamed Rajabpour et Nariman Ghorbani, adapté par Pierre Paquette / Astronomie‑Québec.

LES PHASES DE LA LUNE

par Pierre Paquette

Les phases lunaires fascinent les humains — probablement même depuis avant que nous devenions humains. La science explique depuis longtemps les changements d’aspect de notre satellites, qui sont dus au fait que la Lune est sphérique et tourne autour de la Terre.

Quand la Lune est entre le Soleil et nous, son côté non éclairé est tourné vers la Terre, et on ne peut donc pas la voir. Ce moment est le début du cycle : on a donc une nouvelle lune.

Un quart de tour plus tard, et la Lune est « à côté » de la Terre telles que vues du Soleil ; de notre point de vue, une moitié de notre satellite est tournée vers le Soleil et est donc éclairée, tandis que l’autre est tournée au loin et est donc sombre — on a une demi-lune. Ce moment est appelé premier quartier.

Après un autre quart de tour, la Lune est à l’opposé du Soleil par rapport à la Terre, et lui présente sa face éclairée — c’est la pleine lune.

Un quart de tour plus tard, on a encore la Lune « à côté » de la Terre ; c’est le dernier quartier. Après un dernier quart de tour, on revient à la nouvelle lune.

Il est maintenant facile de comprendre les situations intermédiaires. Entre la nouvelle lune et le premier quartier, notre satellite est placé de telle sorte que seule une petite partie éclairée — de plus en plus grande — est visible de la Terre; c’est le premier croissant. Son aspect en forme de D donne d’ailleurs naissance à l’histoire que « la Lune est menteuse », car elle ressemble à un D quand elle croit et à un C quand elle décroit…

Entre le premier quartier et la pleine lune, la fraction éclairée se complète, et on a une gibbeuse croissante (dessin de droite).

À l’inverse, quand la fraction éclairée diminue entre la pleine lune et le dernier quartier, on a une gibbeuse décroissante (dessin de gauche).

Enfin, entre le dernier quartier et la nouvelle lune, on a un dernier croissant, que l’on pourrait peut-être appeler un décroissant (dessin de droite).

 

© 2024 Astronomie‑Québec / Pierre Paquette